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Marge d'exposition

La marge d'exposition Outil utilisé dans l'évaluation des risques pour explorer les problèmes de sécurité posés par la présence d'une substance potentiellement toxique dans des aliments destinés à l'alimentation humaine ou animale. ( ME La marge d’exposition est un outil utilisé dans l'évaluation des risques pour étudier les problèmes de sécurité posés par la présence d'une substance potentiellement toxique dans des aliments destinés à l'alimentation humaine ou animale.) est un outil utilisé par les évaluateurs du risque pour étudier les problèmes de sécurité possibles découlant de la présence dans l'alimentation humaine et animale de substances qui sont à la fois génotoxiques (susceptibles d’endommager l' ADN Molécule complexe en forme de chaîne portant le matériel génétique, présente chez les organismes vivants et certains virus. La molécule d’ADN (acide désoxyribonucléique) peut se copier elle-même et porte les instructions pour la fabrication de toutes les protéines utilisées pour la création et le maintien de la vie.) et cancérigènes.

La ME est un rapport entre deux facteurs qui permet d’évaluer, pour une population Communauté d’humains, d’animaux ou de plantes de la même espèce. donnée, la dose Quantité totale d'une substance (p. ex. d'un composé chimique ou d'un nutriment) consommée ou absorbée par un organisme individuel, une population ou un écosystème.. à laquelle est observé un effet indésirable Changement sur le plan de la santé, de la croissance, du comportement ou du développement d'un organisme qui influe de façon défavorable sur sa survie ou sa capacité à se développer. faible mais mesurable associé à la substance, et le niveau d’ exposition Concentration ou quantité d'une substance donnée absorbée par une personne, une population ou un écosystème à une fréquence spécifique, dans un intervalle de temps donné. effectif à cette substance.

FAQ

Les évaluateurs du risque de l’EFSA utilisent l’approche de la ME pour analyser les problèmes potentiels de sécurité liés à la présence dans l’alimentation humaine et animale de substances qui sont à la fois génotoxiques et cancérigènes. La présence de substances à la fois génotoxiques et cancérogènes dans l'alimentation humaine et animale, bien qu’elle ne soit pas souhaitable, peut parfois résulter de la pollution de l’environnement ou être engendrée par certains procédés de fabrication. En 2005, le comité scientifique de l'EFSA a recommandé l'utilisation de l'approche ME pour évaluer la sécurité des contaminants qui sont à la fois génotoxiques et cancérogènes.

Non. La ME n’est pas utilisée pour évaluer la sécurité des substances réglementées ajoutées délibérément dans la chaîne alimentaire (par exemple les additifs utilisés dans l’alimentation humaine ou animale ou les matériaux en contact avec les aliments Tous matériaux, typiquement des emballages ou des ustensiles de cuisine, conçus pour entrer en contact avec les aliments.). Cependant, le comité scientifique de l’EFSA a observé, dans une déclaration publiée en mars 2012, que cette approche pourrait être utile pour évaluer la sécurité de toute impureté Tout corps étranger présent dans des aliments destinés à l'alimentation humaine ou animale susceptible d’apparaître en raison d'erreurs pendant la fabrication, le stockage ou le transport. génotoxique et cancérigène présente dans de telles substances à des taux très faibles. L’utilisation de la ME peut, de cette façon, aider les gestionnaires des risques à définir les mesures éventuellement nécessaires pour maintenir l’exposition à de telles substances au niveau le plus bas possible.

Non. L’approche élaborée par l’EFSA pour l’utilisation de la ME est le résultat du travail de son comité scientifique, composé de scientifiques hautement expérimentés issus de toute l’Europe. Ces scientifiques ont publié de nombreux articles scientifiques et sont extrêmement bien placés pour étudier les nouvelles méthodologies d’évaluation des risques.

Avant la création de l'EFSA en 2002, plusieurs groupes internationaux et organismes consultatifs avaient déjà examiné diverses approches susceptibles d’être utilisées pour évaluer les risques potentiels associés à la présence de substances à la fois génotoxiques et cancérigènes dans l’alimentation animale; parmi celles-ci figurait notamment l’approche de la marge d’exposition. Parmi ces groupes figurait le comité scientifique de l’alimentation humaine (CSAH) de la Commission européenne, le précurseur de l’EFSA.

Avant de transférer ses tâches à l’EFSA en 2002, le CSAH avait déjà commencé à travailler à l’élaboration de méthodologies destinées à améliorer les conseils dispensés aux gestionnaires du risque concernant l’exposition à des substances à la fois génotoxiques et cancérigènes. Les scientifiques conseillent en général aux gestionnaires du risque de réduire l’exposition à ces substances à un niveau aussi bas que raisonnablement possible (connu comme le principe ALARA – As Low As Reasonably Achievable).

En 2004, l’EFSA a demandé à son comité scientifique de proposer une approche harmonisée de l’évaluation des risques associés aux substances possédant des propriétés à la fois génotoxiques et cancérigènes. C’est en octobre 2005 que le Comité scientifique a recommandé d'utiliser la méthode de la ME.

En novembre 2005, l’EFSA et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont organisé une conférence pour étudier les approches possibles d’évaluation des risques associés à ces substances, la manière dont elles pouvaient être interprétées, et si elles répondaient bien aux besoins des gestionnaires du risque. La conférence a attiré de nombreux scientifiques de toute l’Europe, y compris en provenance de l’organisme ILSI Europe, qui y a délégué des experts scientifiques. L’EFSA, le comité mixte FAO/OMS d’experts en additifs alimentaires (JECFA) et ILSI Europe ont chacun présenté des documents de travail décrivant les approches qui permettent d’évaluer les risques potentiels associés à la présence dans l’alimentation de substances à la fois génotoxiques et cancérigènes. Ces documents portaient sur des données scientifiques similaires et ont abouti aux mêmes conclusions globales, à savoir que l’approche de la ME constituait une solution utile et pragmatique pour l’évaluation des risques associés à des substances à la fois génotoxiques et cancérigènes et qu’elle offrait la possibilité d’améliorer les conseils dispensés aux gestionnaires du risque.